YASMINE MASRI ET L’EFFET PAPILLON. Issal Saleh

Yasmine Masri vient de nous donner une courageuse démonstration de ce qu’est l’effet Papillon : d’un battement d’ailes vous déclenchez une tempête.
Et Gibran Bassil vient d’apprendre à ses dépends qu’il peut être extrêmement dangereux de s’attaquer à un papillon.
D’un effleurement d’ailes Yasmine a réveillé les passions.
Le courage chez une seule femme peut être aussi efficace et mobilisateur qu’une mobilisation de dix mille mécontents.
Bassil n’en revient pas. Alors qu’il croyait avoir vaincu la contestation avec seulement deux gardes de corps (pendant qu’il regagnait prudemment sa voiture) , voilà t’il pas qu’il vient, par sa lâcheté démesurée et sa bêtise galactique, de porter aux nues le mépris et la haine qu’éprouve le peuple libanais à son égard, y compris dans ses propres rangs et chez ses alliés.
Ceux qui quittent les CPL sont de vrais tribunaux à cœur ouvert car ils dévoilent la subversion et la corruption chez les chefs Aounistes comme aucun tribunal n’aurait pu le faire. Bassil va certainement donner un contre ordre à ses sbires après ses recommandations précédentes : ne créez pas d’autres « cas Yasmine » car c’est contre productif.
Il va se rabattre comme d’habitude sur les tueurs du Hezb. C’est plus safe pour sa renommée. Merci Yasmine et bienvenue dans la contestation et le combat contre l’injustice et la corruption.                            

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