La preuve par le peuple


Lorsque ceux qui savent meurent, alors les coupables ne peuvent être que ceux que leur savoir met en danger ou dérange.
Les experts en assassinats professent depuis si longtemps avec les instruments les plus sophistiqués qu’il est devenu extrêmement difficile de dénoncer scientifiquement l’assassin.
L’expérience est un processus d’accumulation qui mène à ce que les nouveaux experts profitent de l’expérience des anciens experts. Cela a mené à ce que ceux du parti de Dieu formés à l’école des Gardiens de la Révolution , eux-mêmes héritiers des experts de la Savak, eux-mêmes ayant profité des bienfaits des expériences américaines et israéliennes, sont devenus presque insaisissables.
Tous ceux qui ont enquêté sur l’assassinat de Hariri sont morts.
Tous ceux qui ont enquêté sur le projet glorieux de Michel Samaha sont morts.
Tous ceux qui avaient des informations sur l’explosion du port sont morts : trois assassinats jusqu’à ce jour et deux juges “déboutés”.
En d’autres termes tous ceux qui ont à un moment donné émis des critiques virulentes à l’encontre du hezb ou bien qui représentaient un danger pour la main-mise iranienne ou syrienne sur le Liban (en fonction des époques) sont morts de mort violente.
Des crimes parfaits ?
Non. Le TSL a démontré qu’en saisissant un fil du montage d’un assassinat, on arrivait à saisir la pelote entière. S Ayyach nous mène droit aux barbus, donc à leur chef.
Le crime parfait s’autodétruit de par sa perfection car il nous mène à la phase de la motivation antérieure au crime, du bénéficiaire évident, de la préparation psychologique, du harcèlement médiatique, du projet avoué par hezbo et collègue de jeter le Liban dans les filets iraniens.
La preuve devient l’intention.
La preuve est celle du bon sens populaire.
On ne meurt pas impunément.
À chaque fois que nous avions les preuves évidentes de l’identité de l’assassin ou de la tentative d’assassinat (Boutros HARB, le militant de l’Option libanaise devant l’ambassade d’Iran, Samer Hanna, les cinq accusés du TSL qui deviennent des assassins à partir du moment où le barbu refuse de les présenter devant le TSL, le dernier intouchable Ali Chibli qui vient de subir la justice populaire, assassin libre car membre du Hezb,….et de nombreux autres), le chef du Hezb les dérobait à la justice.
Mais à chaque fois que l’on accuse le Hezb de tel ou tel assassinat ou action, le chef affirme que nous n’avons pas de preuves et menace de faire appel à la justice aouniste (à la grande joie de Ghada Aoun).
CONCLUSION : LORSQUE L’ON PRÉSENTE DES PREUVES, IL REFUSE LA JUSTICE, ALORS QUE L’ORSQUE NOUS ACCUSONS LE PRINCIPAL BÉNÉFICIAIRE ÉVIDENT DU CRIME, IL MENACE DE FAIRE APPEL À LA JUSTICE.
Schizophrénie du chiisme duodécimain.
Retenons donc la leçon de la “folie du barbu” : La justice n’est plus dans Les preuves scientifiques au sens classique, car il n’y a pas de justice sous dictature des armes miliciennes, des voitures piégées et des centaines de tonnes de nitrate.
La justice a été iranisée au même titre que le mazout, l’essence, les produits pharmaceutiques, les banques….
Alors ne compte plus que la preuve par le bon sens populaire.
La majorité a raison lorsque la minorité tient un revolver sur sa tempe.
Le bons sens populaire dit que le port était le terrain presque exclusif et privilégié du Hezb, il dit que le nitrate d’ammonium était exporté en Syrie pour les besoins de la justice populaire style Bachar qui prenait la forme aérienne de barils explosifs, le bon sens dit que seule une administration civile et militaire infectant les décisions au port depuis deux ou trois décennies et complètement inféodée au Hezb pouvait garder la bombe nucléaire plus d’une décennie sans avoir à en rendre compte.
Nasso nous tue si nous disons la vérité.
Nasso nous tue si nous controns son projet de Liban iranien.
Tuons Nasso par le bon sens populaire, seule forme de justice encore possible sous sa dictature enrobée de justice aouniste.
Ce 4 Août, tuons Nasso le barbu et tous ses complices par une grande manifestation où ils seront désignés comme les assassins de tout un peuple.
Le jour des élections nous aurons à donner l’estocade finale.

Issal Saleh

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