Ce sont nous qui mourons par « accident de balle » et Hassan Nitrallah qui nous accuse de médire sur son compte.
Ce sont nous qui faisons appel à la justice internationale et Hassan Nitrallah qui critique, étouffe et détruit la justice nationale tout en affirmant, en diapason avec Michel Aoun que l’international serait une perte de temps.
Ce sont nous qui sommes acculés à faire appel à l’aide financière de nos émigrés familiaux à travers le monde pour survivre et Hassan Nitrallah qui veut nous obliger à acheter syrien et iranien tout en alimentant un immense réseau de traffic de produits subventionnés par ceux qui n’ont plus les moyens de se subventionner eux-mêmes.
Ce sont nous qui supportons les coupures d’électricité 22/24h et Bassil qui nous rabâche que si on l’avait laisse faire, tout serait différent, alors qu’il avait la majorité à Baabda ( 100% du Président à son service), au Parlement (70% du parlement à son service selon les propres paroles d’un Ayatollah), et au Gouvernement dominé par le Hezb iranophile.
Ce sont nous, les indépendantistes, les souverainistes, les hommes et les femmes composant tout un peuple épris de justice sociale et de liberté, qui réclamons un Liban neutre et tourné vers son environnement naturel et Hassan Nitrallah qui nous traite de sionistes et de peuple des ambassades.
Ce sont nous qui réclamons l’application de la Constitution, l’indépendance de la Justice, des élections démocratiques sous une loi électorale répondant aux besoins de représentativité de toutes les catégories sociales et Hassan Nitrallah qui répond : l’État c’est moi.
Hassan le fou mégalomane se prend pour Louis quatorze, le roi soleil.
Son « Moi » est notre nouvelle Constitution :
C’est moi qui décide qui vit et qui meurt.
C’est moi qui décide qui sont nos alliés.
C’est moi qui décide quand faire la guerre ou la paix.
C’est moi qui décide de tout car ma milice peut tout.
C’est moi le système économique.
C’est moi le système éducatif bientôt ayatollahisé pour le bien religieux de tous.
C’est moi la Santé et les génériques non reconnus.
C’est moi Kard El Hassan et le nouveau système bancaire.
Taëf est mort, vive Moi.
Ce sont nous qui sommes attaqués à chacun de nos gestes ou de nos déclarations par Nitrallah, ses hommes de main et ses alliés du huit-Mars, et c’est Nitrallah qui se plaint d’être critiqué pour tout ce qu’il dit et d’être accusé pour tout ce qu’il fait.
Le tyran se plaint du peuple qui rejette sa tyrannie.
Encore un dictateur arabe attiré par les poubelles de l’histoire.
C’est étonnant qu’après toutes les expériences malheureuses et les destins tragiques d’une demi douzaine de dictateurs arabes de ces dernières années, il y ait toujours de nouveaux prétendants à la dictature comme si l’histoire ne pouvait être une école de bonne gouvernance.
Hassan Nitrallah finira comme ses prédécesseurs, écrasé par une foule révoltée, ou éliminé par quelque héros encore inconnu, ou suicidé par des alliés en mal de reconversion.
Issal Saleh