Autrefois tous les chemins menaient à Rome.
Aujourd’hui tous les tuyaux mènent à Damas.
Lorsqu’un assassin offre une dernière cigarette à sa victime, dit-on de lui que c’est un « bon assassin » ?
Lorsque les nouveaux rois aux particules ronflants, « Bachar de Damas » et « Khamenei de Téhéran », en récompense pour loyaux services aux nouveaux roitelets, « Aoun de Baabda » et « Nitrallah de Banlieue », offrent généreusement au peuple libanais, au bord de l’extinction physique et géographique, quelques tuyaux d’acier ou quelques lignes électriques de cuivre pour y transporter les produits d’une transfusion énergétique vitale, on ne remercie pas les bourreaux de ce peuple.
Ce sérum énergétique est un poison qui va, à petites doses, encore accélérer l’intégration par force du peuple libre du Liban dans le système économique et politique dictatorial de l’Iran.
Damas va contrôler les vannes des tuyaux sur la table d’opération, et l’hôpital sera construit ou réhabilité sur la propriété privée de Bachar.
Le titre foncier est au nom de « Mme 25.000.000$ de cadeau pour birthday » de Asma, la Zénobie qui n’a jamais résisté à rien pour mériter tout le luxe imaginable.
Zénobie de la période romaine défendit sa capitale Palmyre jusqu’à la mort.
Zénobie de Bachar s’y délecta d’y voir torturer et assassiner cent mille de ses sujets.
Alors on ne remercie pas Bachar et compagnie.
On les accuse d’avoir acculé ce peuple au suicide collectif en acceptant ces cadeaux empoisonnés qui vont encore plus sûrement l’entraîner dans la dépendance économique et politique organisée, planifiée et enfin exécutée par les maîtres à danser que sont les Ayatollah et leurs Gardiens de la Révolution islamique chiite duodécimale.
On ne remercie pas les bourreaux qui nous ont ruinés et assassinés, en nous ruant sur les restes d’un repas qu’ils nous jettent pour mieux nous défaire et jouir de leur victoire à la vue d’un peuple mis à genoux par la guerre des denrées alimentaires, puis des denrées médicales et enfin des denrées énergétiques.
Honte aux ministres qui sont allés embrasser les mains de ceux qui les ont portés au pouvoir sur les cadavres encore chauds de quatre millions de libanais !
Honte aux ministres qui ont cru se réhabiliter auprès d’un peuple les haïssant, en lui redonnant des miettes de ces produits qu’ils ont détournés pour s’enrichir et l’appauvrir, car leur enrichissement et notre appauvrissement sont bien là, les deux tranchants d’une même arme qui nous tue, les deux facettes d’une même médaille frappée à l’effigie du Aounisme et du Hezb : Zoulfikar version iranienne.
Honte au gouvernement pseudo-démissionnaire qui envoie une représentante du parti PSNS qui assassinat Bachir Gemayel, aux pieds de Bachar, l’ordinateur de l’assassinat.
Honte à ce gouvernement qui envoie un représentant du parti qui assassinat Hariri, le Hezb, aux pieds de Bachar, un des ordonnateurs de l’assassinat, pour lui mendier du sérum énergétique.
On leur dit, plutôt la mort que la honte de vos aumônes jetées en pâture à un peuple qui a vaincu dix armées d’occupation avant les vôtres.
Merci à l’Egypte et merci à la Jordanie.
Vous faites de votre mieux pour nous soulager de nos malheurs.
Messieurs USA, messieurs France, arrêtez d’utiliser des pansements pour bloquer l’hémorragie.
Le seul remède plausible à cette heure reste celui d’appliquer vos résolutions onusiennes votées aussi par la Russie.
Si cela est impossible, dites-le une bonne fois pour toute et nous saurons quoi faire dans l’avenir et nous réadapter à cette nouvelle situation internationale.
Des millions d’hommes peuvent dégager des milliers de miliciens.
Issal Saleh