Il était temps. Après 13 mois de gestation interminables voici enfin les 24 canetons tant attendus . Ils sont tout mignons avec leur plumage vert jaune et orange. Un peu maigrichons pour l’instant mais on peut parier qu’ils seront bien nourris. C’est vrai que l’accouchement était douloureux ,au forceps et sans péridurale. Mais ils ont tenu bon et sont les plus forts. Indiscutablement.
Résumons :
Voici donc 24 canetons qui ont déjà réussi à nous faire rire toute la soirée. Pas facile par les temps qui courent. Les posts les plus drôles ont circulé sur les réseaux sociaux. Super créativité et un sens de l’humour à décoiffer Diab.
S’ajoute à la diversion l’espoir, même minime, qui fait vivre. Entre optimistes ( donnons-leur une chance ) et pessimistes ( en fait les réalistes) les échanges sont musclés et/ou comiques. Le temps de débattre de la question s’il faut ou pas accorder notre confiance à nos gentils canetons jaunes et oranges il se sera écoulé plusieurs jours ou semaines. Parce que nous allons être “busy busy” : 24 nouveaux casiers judiciaires bien remplis à méditer.
C’est toujours ça de gagné en ces temps d’inoccupation forcée. Et c’est ce qu’il faut : engourdir le peuple, l’anesthésier durant les juteuses transactions à venir . Pourtant les bonnes nouvelles courent vite et on sait déjà que quelques-uns ont déjà quelques bons procès sur les bras. Mais aussi on ne va pas chicaner. Gendrillon a bien les sanctions internationales à ses trousses et ça ne l’empêche pas de faire le beau, le vilain petit canard.
Ils sont là pour rester longtemps à barboter dans nos marécages.
Quand on sait que les glandeurs précédents ont tenu 13 mois à engraisser dans un gouvernement démissionnaire….
Pendant ce temps le duo infernal ne pense qu’à nous livrer en toute légalité à la Syrie et à l’Iran.
Les miracles existent ,la saison de la chasse est ouverte.
En attendant ,et comme l’a dit quelqu’un, à part le ma3alik des journalistes , ils vont comme leurs prédécesseurs, crouler sous les tonnes de crachats , des hourras et des insultes.
Tant pis. Ils sont prévenus.
Sandra Khawam