Le Aounisme est une malédiction.

On peut lire dans l’OLJ du 17 février 1990 à propos de l’offensive de l’armée du général Michel Aoun contre Ain Remmayné :
« L’assaut contre Ain Remmayné a permis à l’armée du général Aoun d’avancer considérablement dans ce bastion FL, après avoir pris le contrôle de toute la voie de Furn El Chebback. En soirée, il subsistait encore des poches de résistance dans l’ancien fief de la milice de M. Geagea.
Mais l’on pouvait déjà considérer que Ain Remmayné était tombée aux mains de l’armée, dont la télévision avait montré de nombreuses rues d’où les Forces libanaises avaient été repoussées.
Environ 10% de la population chrétienne du Liban, estimée à environ 700.000 personnes au total, a pris le chemin de l’exode depuis le début des combats entre l’armée du général Michel Aoun et les Forces libanaises.
De source médicale on indique que 60 personnes au moins ont été tuées et plus de 200 blessées.
Le quartier de Ain Remmayné ressemblait à un cimetière bouleversé par un tremblement de terre, aux rues jonchées de cadavres et de carcasses de voitures carbonisées. »
(Fin de citation)
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Depuis, les alliés du Aounisme ont fait du progrès dans les échelles de l’horreur.
Les guerres de la milice iranienne ont ruiné plusieurs fois le pays pour le compte de Khamenei et de Bachar.
Le nitrate du Hezb a décuplé ces chiffres.
Les hydrocarbures du tandem Bassil-Nasrallah ont brûlé tous les espoirs de reprise économique ou de stabilité sociale à travers la ruine de tous les secteurs liés à ces hydrocarbures, depuis les transports jusqu’aux hôpitaux.

La gérance du pays par un aouniste porté à sa tête par les armes des terroristes de Nasrallah a entraîné la ruine non pas d’un quartier, mais de tout un pays et une immigration, à l’étranger cette fois, de plus en plus soutenue ,de dizaines de milliers de libanais ruinés et désespérés par l’alliance Aounistes-Hezb.
Il suffit de lire dans les réseaux, les journaux, les revues, les milliers d’appel au secours de libanais exilés aux quatre coins du monde et cherchant un travail, un logement, une aide quelconque pour pouvoir tenir jusqu’à retrouver un semblant de continuité dans leurs études ou dans l’installation de leur famille démunie de tout.
Des libanais arrachés à leur pays par la ruine bancaire, qui ont abandonné leurs maisons ou leurs universités et qui proposent des séjours en co-location ou qui cherchent des petits travaux au noir pour arriver à poursuivre leurs études.

Le Aounisme a été le grand complice du Hezb dans la ruine de tous les secteurs qui faisaient le prestige du Liban.

Le Aounisme est une malédiction.

Issal Saleh

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