LE TRISTE SORT DES PÈRES DES PEUPLES. ISSAL SALEH

Jusqu’avant sa mort, Staline se croyait immortel et adulé par son peuple. Quelques jours après son décès, sa dictature était condamnée par Kroutchev, et les Russes réalisaient l’ampleur phénoménale des crimes du Père des peuples.

Jusqu’avant sa mort, Ceausescu se croyait adulé par son peuple et par l’armée, et cette dernière, qui a fini par réaliser l’ampleur du mouvement populaire contre cet autre père du peuple, décida de porter le coup final et le fusilla dans une cour isolée du monde.
Il mourut avec sa femme comme Mussolini mourut avec sa maîtresse, pendus à des crochets de boucher.

Jusqu’avant sa mort, Khazafi disait : « La révolution, c’est moi ». Et il avait le droit absolu de décision sur un peuple entier….qui a fini par décider différemment.

L’abominable Saddam qui envoyait à la mort les députés qui lui déplaisaient, en prononçant leurs noms avec un cigare à la bouche à la tribune même du Parlement et qui faisait enlever des femmes pour les « honorer » selon le rite baassiste, a fini au bout d’une corde minablement.

Et la liste est très longue des dictateurs ayant terminé leur vie autrement qu’ils ne s’y attendaient.

Cent mille tueurs à 400$/mois ne pourront arrêter 1000.000 de Libanais à 600.000 LL/mois et 2.000.000 de comptes bancaires bloqués par la terreur économique et militaire imposée par le Hezb-allah et ses alliés Aounistes.

Que notre père du peuple local ne se fatigue pas à réfléchir sur son avenir. Il ne sera pas plus brillant que la longue liste des pères passés.

Nasr-allah et son bureau politique de criminels déguisés en administrateurs n’ont aucun avenir au Liban.
L’avenir est à nous.
Et il a déjà commencé.

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