Quitte à se répéter : La demande volontaire de démission des trois juges pour raison de corruption de la justice est une initiative d’une irresponsabilité notoire.
Cela fait plus d’une décennie que les Aounistes placent leurs propres juges à des postes de responsabilité majeurs et que la milice du Hezb-allah a noyauté ou menacé la moitié du corps judiciaire.
Le résultat est ce que l’on constate aujourd’hui : la justice style Ghada Aoun et consorts.
Ou encore la justice explosive du Hezb-allah.
Dans ce cas on se bat pour la justice.
On ne démissionne pas.
C’est comme si le Hezb-allah qui réclame la démission de Tarek Bitar se voyait accorder par ce dernier cette faveur.
Mais il est à noter quand même que ce sont trois femmes juges (cf. OLJ) qui ont présenté leur démission à Souheil Abboud, lequel n’a pas encore accepté.
Comme quoi les libanaises de toute conditions et de toutes responsabilités sociales sont à la tête du mouvement de contestation dans le pays.