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Le droit de l’enfant. Sandra Khawam

“Parce que les enfants sont plus vulnérables que les adultes, parce qu’ils n’ont ni droit de vote ni influence politique ou économique, parce que le développement sain des enfants est crucial pour l’avenir de toute société, le monde s’est doté en 1989 de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE). “
Voici l’introduction qu’on trouve sur la page de l’Unicef et qui est le socle fondamental de son action dans les 195 pays signataires de la Concention.
La Convention comporte 54 articles, énonçant que chaque enfant a  notamment droit à aller à l’école et droit de jouer et d’avoir des loisirs.
Mais dans la république bananière mise en place par le mandat fort toute forme de vie ( humaine, animale ou végétale ) est réduite à sa plus simple dualité : mort/ vivant. Bien sûr, les vies qui sont sans défenses sont les plus lésées, la nature plus que les animaux, les animaux plus que les humains ( quoique..) et dans l’échelle humanoïde ce sont les enfants qui paient le prix du chaos politique.
Mesures Covid? Parmi les mesures mises en place le retour des enfants à la maison pour plusieurs semaines : 24 jours prévus (au moins) sans école pour prétendument freiner la propagation du variant. Certains évoquent la possibilité d’une reprise partielle en ligne à la rentrée.
Pendant ce temps, les restos, les commerces, malls, banques resteront ouverts. Ce qui signifie pour la plupart des parents qui travaillent, une garde à gérer, un emploi de temps serré . Un stress qui vient s’ajouter à des adultes aux nerfs deja à fleur de peau.
Les enfants sont donc, à partir du 16 au soir, rangés à la maison comme s’ils étaient eux les principaux responsables de la propagation du virus. Sans compter qu’en quelques semaines, surtout s’il y a prolongation, ils auront vite fait de perdre les acquis très fragiles des deux derniers mois tant attendus après deux ans de cours, très approximatifs, en ligne.
Hybride, en ligne, pré enregistrés, parents convertis en profs etc, sont des formules qui ont prouvé leur inefficacité.
Résultats des courses : des enfants qui ont pris pour beaucoup de retards scolaires, des adolescents qui ont décroché, qui trainent dans les rues en quête de repères. L’avenir de ces jeunes adolescents livrés aux lois de la rue, sera vite récupéré par certaines factions armées pour aller guerroyer un peu partout ou incitées à consommer des drogues etc.
Moins visible mais plus pernicieux, est la déstructuration des enfants due à une perturbation de l’espace-temps responsable de nombreux troubles de l’attention et/ou de concentration. Les enfants sont perdus, jetés dans les bras de parents eux-mêmes anxieux ou trop occupés à joindre les deux bouts pour s’occuper de l’éveil de leur enfant ou faire répéter 10 fois la lecture d’un texte en arabe.

Isolés, privés de leurs droits, du droit à la vie , les jeunes eux surtout dépriment. On a du mal à le croire vu de notre position d’adulte mais les jeunes ont été forcé de  grandir un peu trop vite. Un monde à l’envers où les rôles sont inversés. Les parents ,supposés protéger les enfants des affres de la vie sont eux qui demandent indirectement la protection de leurs enfants.


Un crime de plus à ajouter au palmarès noir d’une bande d’incompétents et de médiocres qui se moquent totalement de l’avenir de toute une génération.
Un sacrifice que nous ne pouvons pas leur accorder même s’il faut désobéir.
Les écoles ne doivent plus et ne peuvent plus fermer. Même les pays qui ont connu des taux plus élevés de contamination n’ont pas fermé les écoles aussi longtemps. La solution n’est pas chez nos enfants. C’est une solution de facilité.  Cherchez-la ailleurs : plus de vaccinations, mesures répressives pour ceux qui dérogent aux recommandations sanitaires etc.


Enfants sur les bancs de l’école.
C’est leur place et leur droit.

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