Le Aounisme ou le Bassilisme ne convint plus personne à part l’entourage des deux hommes artisans de notre descente aux enfers ainsi que les clients opportunistes de ce parti, embrigadés dans la fonction publique au service du Aounisme. Avec d’une part un chef de parti cordialement détesté par les Libanais, listé sur la liste du trésor Américain comme sanctionné et d’autre part un allié (Kezbollah) conspué par le monde entier spécialement par les clients et amis traditionnels du Liban, la majorité des pays Arabes, et taxé d’organisation terroriste vassale de la République Islamique d’Iran, le CPL se retrouve en chute libre auprès des idiots utiles traditionnels principalement Chrétiens.
Comme les soucis ne viennent qu’en escadrille comme aimait le répéter Jacques,
- le Patriarche Rai, tout comme son prédécesseur Sfeir, finissait par positionner le poids moral de Bkerke dans le camp souverainiste qui réclame (a) neutralité, (b) Etat de droit, (c) le monopole de la violence aux mains de l’Etat, (d) les meilleures relations avec les pays Arabes et le monde.
- Berri qui représente 40% des Chiites, fait voter par le parlement des clarifications de la loi électorale au grand dam de Bassil et de Aoun. Le plus dangereux pour Bassil étant le vote des 240 000 Libanais de la diaspora qui voteront chacun dans sa circonscription. Avec 24 000 inscrits dans la circonscription que Bassil représente aujourd’hui au parlement après deux échecs consécutifs en 2005 et en 2009. Bassil sait que les Libanais de l’étranger se rallient massivement pour désavouer son parti et sa personne. Il échoua dans sa tentative d’instrumentaliser le conseil constitutionnel afin d’annuler ou altérer les conditions des votes des expatriés. Le dos au mur, sans les épouvantails Daesh et Qaeda qui n’ont jamais d’ailleurs été une menace pour le Liban, ce produit d’un Népotisme arrogant, destructeur et Goebellien, se retrouve à 5 mois des élections législatives en pleine bataille de survie politique.
Il blâma Amal pour la non-annulation de la règlementation électorale par le conseil constitutionnel à qui manquait le vote des magistrats proches de Amal, menaçant timidement de retirer la couverture Chrétienne qu’il détient toujours malheureusement et qui fut essentielle pendant des années à Kezbollah. Son beau-père aussi menace de se fâcher contre le Hezb à qui il reproche la haine de Berri pour son gendre chéri en particulier et pour le Aounisme en général. Pour les mauvaises raisons, le Aounisme fait mine de tourner le dos 15 ans plus tard à Kezbollah et menace de revenir sur sa honteuse signature des accords de Mar Mikhael, pierre d’achoppement de toutes les crises politiques et financières que nous avions vécu et que nous vivons toujours. En faisant ainsi, ce parti Orange, accident de parcours de l’histoire, essaie aussi avec cette dernière cartouche, de rallier certains idiots utiles sous le sigle d’une virginité retrouvée après avoir éventuellement répudié Kezbollah.
Il faut toutefois attendre ce soir (27 Décembre 2021) le discours de celui qui fut élu Président grâce à kezbollah après plus de deux années de boycott des élections présidentielles, afin de confirmer le revirement tactique ou stratégique des Aounistes.
Malheureusement il existe et existera toujours des idiots utiles capables soit d’affirmer leur affiliation inébranlable au mouvement politique le plus vide mais aussi le plus destructeur que le Liban ai jamais connu que représente le Aounisme, pendant les101 ans d’histoire de la République Libanaise, ou seront dupes par ce qui ressemblerait être une distanciation vis a vis de kezbollah que les « stratèges » oranges essaient de vendre aux crédules afin de relancer leur dynamique politique et changer de discours.