Les Aounistes, professionnels de la bêtise, imputait il y a deux jours à Geagea l’envolée du Dollar qui a dépassé le cap des 30 000 LL.
Riad Salameh, fut et est toujours leur bouc-émissaire de premier choix. Mais il n’est plus seul. La bêtise Aouniste impute à une déclaration politique de Samir Geagea dans laquelle il prévoyait qu’ en cas de victoire électorale des forces anti-Hezbollah, il y aurait une chute du dollar face à la LL, l’envolée du dollar le 11 Janvier, 2022. Du surréel.
Mais les Libanais veulent savoir qui sont les responsables de cette fonte monétaire dont ils souffrent ?
Ce que les Turcs, les Syriens, les Iraniens, les Égyptiens et les Vénézuéliens ont de plus honorables que nous, est que leur peuple et dirigeants n’ont pas blâmé leur secteur bancaire et leur Banque Centrale pour l’inflation vertigineuse que leurs pays respectifs ont connu ces dix dernières années. Ils assument que ceci n’est que le résultat de la politique de leurs dirigeants.
En 2010, la Livre turque valait 0.66 Dollar, ou un Dollar valait 1,5 Livres turques. La valeur de la Livre turque aujourd’hui est de 0.08 Dollar ou 1 Dollar vaut 14 Livres turques, soit une érosion de 950 %. La différence étant que cette dépréciation dans la dix-septième économie mondiale a commencé à partir de 2011, et a empiré . La nôtre a commencé le 17 octobre 2019. Nous avons donc eu huit ans de sursis, avec un Dollar stabilisé à 1 500 Livres libanaises.
La stabilité monétaire turque a donc duré six ans (2005 – 2011) ; tandis que la nôtre a duré 27 ans (1993 – 2020).
Durant ces 27 ans, la politique monétaire, qui reposait sur la stabilité de la monnaie nationale, non seulement n’a jamais été contestée par aucun des gouvernements mais aussi réclamée par tous les gouvernements successifs, a préservé le pouvoir d’achat de l’écrasante majorité des Libanais dont les revenus en Livres libanaises étaient modestes. La BDL appliquait la politique gouvernementale assez facilement vu (a) la croissance économique, (b) une balance des paiements toujours positive (jusqu’en 2011). La même BDL, sous l’instigation de Rafic Hariri, créa plusieurs programmes de financement à long terme : (a) les prêts étudiants, (b) Kafalat (prêts à bas intérêt accordés aux start-ups dans l’industrie hôtelière et celle de la technologie), (c) les prêts immobiliers aux particuliers. Les programmes de subvention n’existaient pratiquement pas avec une Livre libanaise relativement forte et stable. Les seules sources du déficit budgétaire étaient (a) le déficit de l’EDL, (b) le clientélisme politique engendrant un sureffectif très coûteux dans l’administration, (c) le coût financier de la dette publique.
Cette structure financière publique et privée fonctionnait tant que (a) la croissance économique persistait, (b) la balance des paiements était positive. Ces deux conditions n’existaient plus à partir de 2011. Il devenait donc nécessaire d’introduire urgemment des réformes qui engloberaient une opération d’assainissement du budget de l’État, et qui consisteraient à (a) une épuration de l’administration, et (b) la privatisation ou semi-privatisation de l’EDL, aboutissant ultimement à la rationalisation des coûts et revenus de ce secteur. Ça, c’est sur le plan purement économique et financier.
Malheureusement, les forces du 8 mars et les Aounistes bien sur, ont torpillé systématiquement l’économie et les finances du pays, en commençant par la guerre de 2006, suivie par le sit-in du centre-ville, les assassinats politiques, le siège du Sérail, la journée glorieuse du 7 mai 2008, l’intervention du Hezb@allah en Syrie en faveur du régime Assad, l’intervention du Hezb@allah au Yémen en faveur des Houthis, aboutissant ainsi à la rupture graduelle avec les clients et amis traditionnels du Liban, les pays du Golfe, qui sera consommée en 2018. En prime, ils prouvèrent leur impuissance totale quant à l’introduction de réformes économiques et financières substantielles nécessaires.
Le déficit mortel de l’EDL, chasse gardée de Gebran Bassil, persistait en l’absence d’un plan de sauvetage intelligent, faisable et immédiat, tandis que l’administration continuait à recruter parmi les clients politiques des partis du 8 mars. Malheureusement, la majorité parlementaire du 14 mars fut soumise, jour après jour, par la force des armes et la menace des assassinats, aux désidératas de la minorité contrôlée jusqu’en 2018 par une organisation terroriste : le Hezb@llah.
La politique monétaire et les alliances politiques d’un pays sont définies par l’exécutif politique de ce pays ou par la majorité parlementaire. La Banque Centrale n’a pas voix au chapitre sur ces deux volets. Elle est supposée être la gardienne de la politique monétaire décidée par les gouvernements successifs et créer la confiance, coûte que coûte, dans un pays qui ne produit pratiquement pas grand chose. Le gouverneur de la Banque centrale, dans un pays dont le seul capital est la « confiance », n’a pas le droit de semer la panique. Il ou elle est obligé(e) de montrer son poker face. Le cas échéant, il ou elle serait passible de poursuites judiciaires pénales.
Le rôle de la BDL se compliqua à partir de 2011. Une première banque libanaise, la Lebanese Canadian Bank (LCB), fut poursuivie en justice à partir de 2008 à New York, aux États-Unis, ainsi qu’au Canada, pour avoir respectivement servi de banque à la compagnie financière et d’investissements Yousser, et à la fondation des Martyrs (les deux institutions étant contrôlées par le Hezb@llah), et pour être connectée au Hezb@llah accusé d’avoir causé la mort de Canadiens avec ses fusées lancées sur Israël en 2006.
Début 2011, la US Drug Enforcement Agency (DEA), le US Treasury et d’autres agences américaines, appuyèrent sur le bouton rouge “erase” et la LCB ne put plus opérer, 24 heures plus tard, en tant que Banque. La LCB fut accusée de servir de plateforme aidant à financer le Hezb@llah, à travers des structures et des réseaux de trafic de drogue et de commerce de voitures usagées. Les avoirs de la LCB furent acquis par la Société Générale au Liban, après approbation du US Treasury et de la BDL. Les déposants de la LCB n’ont pas perdu une Livre ou un Dollar.
Graduellement, plusieurs personnes et institutions libanaises proches de Hezb@llah et syriennes proches de Assad, étaient sanctionnées par le US Treasury, inclus des ministres et parlementaires Hezb@llah. Riad Salameh et les banques libanaises n’avaient d’autre choix que de s’assurer que les sanctions étaient respectées. Le cas échéant aurait été synonyme de suicide financier. Les problèmes commençaient pour Riad Salameh. Et si ce n’était que cela ! Très vite, le régime syrien sous sanctions hermétiques ne put pratiquement plus importer un grand nombre de produits. Il usa et abusa, à travers des sociétés-écrans du secteur bancaire libanais, pour ouvrir des lettres de crédit, accentuant ainsi la sortie des devises du Liban. Couplée à l’assèchement des investissements et des aides arabes, à partir de 2011-2012, période coïncidant avec l’appui militaire du Hezb@llah au régime Assad, notre balance des paiements commençait à être négative ; ce qui, en d’autres termes, voulait dire que le montant des devises sortant du pays excédait, pour la première fois de notre histoire, le montant des devises qui entrait.
Les mauvaises nouvelles arrivant toujours en escadrille, deux filiales turques de deux grandes banques libanaises dont la plus grande, la AUDI Bank, se retrouvèrent en difficulté en 2014, suite à l’inflation de la monnaie turque qui avait commencé en 2011.
Riad Salameh, soucieux d’éviter le principe domino qui pourrait être déclenché par l’effondrement potentiel des deux grandes banques, spécialement en l’absence d’une loi de capital control (contrôle de mouvement des capitaux), imagina une ingénierie financière judicieuse qui aboutirait, d’un côté, à créer un revenu immédiat aux deux banques, les aidant à éponger les pertes turques (et égyptiennes) et, d’un autre côté, conforterait notre balance des paiements, en injectant plus de devises dans les banques libanaises. La BDL accorda des intérêts élevés, comptabilisés et payables d’avance, sur tout « nouveau » dépôt à terme de deux ans minimum, ramené de l’extérieur par ces deux banques en particulier et par d’autres plus tard. L’ingénierie fonctionna et donna plus de lest à l’économie et aux finances du pays. Salameh tablait sur la conférence du Cèdre (une sorte de Paris IV) et sur un renouveau politique libanais. Il n’avait pas le choix. La moindre panique dans ses propos ou dans son regard, la moindre hésitation, aurait incité les milliers de déposants, en l’absence d’une loi de capital control, à transférer leurs dépôts en dehors du Liban, ce qui aurait été catastrophique pour le pays, et pour la plupart des déposants, puisqu’aucune banque au monde n’est capable de faire face à une panique de ses déposants.
Le Ponzi Scheme (Pyramide de Ponzi), dont il est accusé par des ignares, est exactement le même système adopté par tous les pays du monde dont la dette publique cumulée a dépassé les 75 trillions de Dollars. La différence étant que ces pays-là ont une gouvernance saine, ne sont pas occupés par une organisation terroriste, ne sont pas sous sanctions et embargo financier, et qu’ils ont une économie en marche. La source des problèmes financiers du Liban, et ceux de nos déposants, est d’ordre politique et certainement pas due à l’excellente gestion de la BDL. Rationnellement, la BDL et son gouverneur, et tous ses vice-gouverneurs, ont usé de la magie depuis 2011, afin de repousser autant que possible l’effondrement, espérant que la politique du pays serait bientôt mise sur les bons rails. Il n’en fut rien avec les Aounistes et Hezb@llah derrière le gouvernail de ce bateau ivre, qu’est devenu le Liban.
C’est l’irresponsabilité politique de la minorité parlementaire entre Doha (2009) qui avait imposé le tiers de blocage, puis le chantage présidentiel du duo mortel (2014-2016), Hezbo/Aounistes, qui a laissé le pays sans Président, donc sans gouvernement effectif pendant deux ans et demi, l’élection de Michel Aoun, vassal du Hezb@llah, à la présidence, l’ancrage évident et déclaré du Hezb au Yémen contre les pays du Golfe, la couverture de Aoun et des Aounistes, confortée par une nouvelle majorité parlementaire pro-hzbollahi en 2018, la désastreuse réalité de l’EDL, à savoir son déficit-gouffre et son inefficacité, la hausse des salaires des fonctionnaires contre laquelle la BDL avait prévenu le gouvernement et le Parlement, la ponction de nos devises au profit de la Syrie sanctionnée, qui a pris une bien plus grande dimension à partir de 2020, les sanctions contre la Jammal Trust Bank par le Trésor américain en septembre 2019 pour motif de blanchiment d’argent au profit du Hezb@llah et, comme si tout cela n’était pas suffisant, l’abstention de régler l’échéance des eurobonds décidée par les sous- doués du cabinet Diab… sont responsables de l’effondrement de l’édifice financier libanais. Riad Salameh et les banques libanaises faisaient office de barricades édifiées contre la folie suicidaire, qui ont fini par céder avec l’avènement du hirak chaotique du 17 octobre 2019.
Angela Merkel elle-même à la tête de la BDL, n’aurait pas pu faire mieux que Riad Salameh. Elle aurait probablement sonné l’alarme plus tôt, causant une plus grande perte chez les déposants, et moins d’années de stabilité monétaire dont tous les Libanais ont profité.
À titre de rappel, le Parlement libanais s’était réuni le jour- même de la cessation de paiement de la Banque Intra, en 1966, et il avait voté le capital control, empêchant ainsi la fuite des capitaux en pleine crise de confiance.
Afin de pallier a cette carence législative, la BDL a pris en charge de facto la régulation des capitaux, afin de ne pas donner l’avantage à certains déposants au détriment d’autres. Mais jusqu’à ce jour, aucune loi ne pénalise le transfert des capitaux en dehors du Liban.
Suite au hirak du 17 octobre 2019, la Livre perdit de sa valeur sur le marché noir contre le Dollar. Vers fin février 2020, elle avait déjà perdu 66 % de sa valeur, et un dollar valait 2 500 livres libanaises. C‘est Hassan Diab le narcisse et son gouvernement d’incompétents qui ont donné le coup d’envol au Dollar, en s’abstenant de régler l’échéance Eurobonds en mars 2020, sans même prendre la peine de négocier avec les prêteurs un rééchelonnement de la dette. C’était la première fois de l’histoire que le Liban faillait à ses engagements financiers. Le Dollar commença à s’envoler à partir de cette date d’une manière plutôt verticale.
Michel Aoun et le gouvernement de marionnettes présidé par le narcisse Diab lancèrent leurs attaques contre Salameh et les banques, jetées désormais en pâture comme bouc-émissaires au-devant d’une foule ignorante. Diab et ses sbires imaginèrent et proposèrent même une restructuration du secteur bancaire totalement irréaliste, qui peut être résumée par le remplacement des banques actuelles par d’autres nouvelles licences attribuées à des investisseurs pro-Hezb/Aounistes/Assad.
Une bande de jaloux irresponsables, installés à Paris, commencèrent même une champagne/cabale basée sur la calomnie contre Riad Salameh, poussant les Parquets suisse et français à instruire des dossiers Salameh vides de toute substance incriminante. Ces corbeaux médiocres savent très bien que le processus juridique qu‘ils ont instigué ne mènera à rien. Leur objectif n’étant que l’assassinat du caractère de Salameh.
Ce dernier, imperturbable, montra un sang-froid hors du commun. Laissant à ses avocats le soin de défendre son nom en Europe contre des insinuations malencontreuses, il se pencha vite sur l’assainissement du secteur bancaire pour résister davantage à la crise. Il obligea les banques à se capitaliser en injectant dans leur capital l’équivalent de 20 % de leur capital actuel, en utilisant exclusivement de l’argent frais transféré de l’étranger ; ce qui fut accompli. Il introduisit la plateforme BDL où les Libanais étaient désormais capables de retirer graduellement leurs dollars en Livres libanaises sur la base d’un taux de 3 900 LL pour un Dollar, tout en maintenant avec les ministères concernés les subventions sur l’essence, les factures de l’EDL, les prêts en dollars des particuliers et sociétés, ainsi que les factures du téléphone mobile, le tout remboursé et réglé en LL à 1 520 le Dollar. Le stratagème des 3 900 LL, haussé récemment à 8 000 LL pour un Dollar, amalgamé avec plusieurs dépenses artificiellement réduites (essence, mazout, électricité, pain, riz, blé et autres produits de première nécessité subventionnés, médicaments, matériel médical, téléphone, prêts, loyers) sur la base de 1 520 pour un Dollar, permit à l’écrasante majorité des Libanais de faire face à la hausse du Dollar sur le marché noir pendant plus de 18 mois.
Très vite, les subventions depuis 2020, exploitables à gogo par quiconque contrôle la frontière avec la Syrie, représentèrent, d’un côté, une nouvelle source de revenus pour le Hezb@llah, le grand manitou du trafic vers la Syrie de produits subventionnés en centaines de millions de Dollars et, de l’autre côté, une accélération de notre déficit en devises. Ces produits, achetés au Liban sur la base de 1 520 LL pour un Dollar, étaient vendus au prix réel en Dollar en Syrie, et le différentiel allait dans la poche du Hezb@allah. Des centaines de millions de Dollars, subventionnés par la BDL, c’est-à-dire par les Libanais, profitèrent au Hezb, devenu contrebandier à l’échelle industrielle. Qui empêche l’Armée de fermer hermétiquement les frontières avec la Syrie et de combattre la contrebande ? Les Aounistes et leur gourou de Baabda. C’est plus facile et certainement plus sûr pour le général fantoche de s’en prendre au bouc-émissaire Riad Salameh, que de menacer le gagne-pain de la plus grande organisation terroriste au monde.
À l’heure où j’écris ces lignes, les subventions n’existent pratiquement plus. Les réserves de la BDL sont à plat, et le gouverneur n’est pas prêt à toucher aux réserves obligatoires de presque seize milliards de Dollars qui appartiennent aux déposants. Gebran Bassil fut sanctionné par le trésor Américain et le dollar se vend à plus de 30 000 LL au marche noir.
Pourtant, nous pouvons facilement finir de ce cauchemar et ce qui doit être fait est simple :
- Interner (volontairement) les ministres et députés pendant quatre mois à l’hôtel Phoenicia qui sera transformé jour et nuit en une ruche de travail législatif et exécutif. Facture payable par Mikati personnellement.
- Épurer l’administration de dizaines de milliers de fonctionnaires inutiles.
- Fermeture hermétique des passages illicites avec la Syrie ; et arrêt de la contrebande industrielle.
- Déclarer la neutralité du Liban et des Libanais dans les conflits régionaux et internationaux, et considérer tout Libanais combattant ou entraînant d’autres combattants en dehors des frontières libanaises comme hors-la-loi et leur retirer la nationalité libanaise.
- Réclamer la remise immédiate de toutes les armes illégales palestiniennes et celles du Hezb à l’État libanais en application de la résolution CSNU 1559 et demander à l’autorité palestinienne et à la Russie de l’aide dans ce sens.
- Offrir, en contrepartie des armes du Hezb@allah et celles des organisations palestiniennes, une loi d’amnistie générale.
- Renouer les bonnes relations avec les pays du Golfe.
- Demander à la France d’organiser la conférence « Cèdre ».
- Mandater une ou deux compagnies pétrolières pour l’exploitation de nos ressources sous-marines sur la base du BOT.
- Mandater Siemens ou General Electric ou EDF pour la réhabilitation et la gestion de l’EDL sur base du BOT.
- Présenter des collatéraux (or, propriétés, concessions…) aux banques libanaises, afin de sécuriser les prêts contractés par l’État libanais. En faisant ceci, les avoirs de l’État restent à l’État, mais le risque financier sera rationalisé.
- Émettre une loi de capital control pour deux ans.
- Organiser les élections législatives en Mai 2022.
Ces treize mesures responsables restaureraient le Liban économique et financier en un temps record. Toutefois, le seul obstacle à ces mesures vitales reste le Hezb@llah et ses vassaux dont bien évidemment les Aounistes. Ce dernier cherche la déconfiture d’un pays auquel il n’a jamais cru, et auquel il ne croit pas. Puisque la maison-mère, l’Iran, s’accommode de la détresse de vivre au ban des nations, qui sommes-nous pour vouloir vivre différemment ?
La source du problème étant politique/stratégique (Hezb@llah), le commencement de la solution ne peut être que politique/stratégique (Hezb@llah). Tout le reste n’est que balivernes.
Penser que notre situation est due à la corruption de certains (condamnables certes) est pure sottise. La corruption qui doit être combattue par une justice diligente et indépendante, ne représente pas deux pour cent de notre déficit financier.
Les partis responsables de notre malheur financier sont les Aounistes et Hezb@llah en premier et le mouvement Amal et le PSP en second.
Photo d’archives Reuters