J’aime la littérature, il aime les dogmes.
J’écoute de la musique et des chansons, il n’autorise que les chants guerriers et funèbres.
Je bois de l’alcool, il explose (au sens propre) les échoppes qui en vendent.
Je suis ouvert à la critique, il tue ceux qui l’utilise contre lui.
J’aime l’humour, il le condamne.
On me fait des condoléances et me console lors de la perte d’un membre de ma famille, on le félicite pour la même circonstance.
J’aspire à une vie tranquille et paisible, il n’œuvre que pour la guerre et le sang.
Si j’ai le malheur d’apprécier une série comme Fauda, il me taxe de traître.
Mes leaders morts sont des sionistes ou des renégats, alors que les siens (même les étrangers) sont des héros.
Cohabiter avec lui, est comme mélanger l’eau et l’huile. C’est impossible.
Lui, c’est le Hezb/ollah. Non pas la confession chiite dans son ensemble, mais l’usurpateur qui se prévaut d’en être l’unique représentant. Il fut un temps où un Imam du nom de Moussa Sadr prononçait le prêche du Vendredi à l’intérieur des églises et prônait le vivre-ensemble. Cet ère est désormais terminée avec l’avènement du parti divin et des ses membres isolationniste.
Je ne leur demande pas d’ingurgiter une bouteille de vodka, en se trémoussant sur “I will survive” de Gloria Gaynor, mais tout simplement d’accepter et de respecter ceux qui le font.
Malheureusement, ce parti est la malédiction qui s’est abattue sur le pays, et a réussi à tisser sa toile pendant quatre décennies, révélant aujourd’hui sa capacité de nuisance.
Tous ceux qui persistent à l’ignorer, jouant ainsi à la politique de l’autruche, sont complices, volontaires ou involontaires, de son expansion.
Le Hezb est un cancer qui gangrène le pays. Je ne cesserai de le dénoncer, quand bien même ma voix n’est qu’une goutte dans l’océan. Comme le disait Elie Wiesel: “Le silence encourage l’oppresseur, jamais le persécuté“….