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Le masque de la résistance

Il est quand même incroyable que des libanais au QI juste moyen puissent croire ,en 2022, qu’un groupe armé soit considéré comme un parti politique ( surtout quand il n’est même pas enregistré comme tel) non comme une milice, qu’ils trouvent normal que cette milice puisse présenter des candidats aux élections et que cette procédure s’appelle “démocratie”.

Voilà comment, par glissement de la pensée, des individus membres d’une organisation hors-la-loi  siégent au parlement, lieu où les lois sont votées et supposées être appliquées.

Poussons plus loin la pensée et par une entorse cognitive,  supposons que cette milice soit une résistance. Très bien. Sauf qu’une résistance par définition ne peut pas non plus se soumettre à la loi, puisqu’elle a besoin pour agir, pour “libérer le pays”, d’une marge de manœuvre qui fait fi des lois établies.

Ensuite, une résistance se déploie au front en danger pour protéger le pays des attaques de l’ennemi ,pas sur tout le territoire en attaquant des civils pour le plaisir d’étaler sa force ,d’intimider les populations et d’envoyer des messages aux adversaires.

Et pour terminer,  une résistance ne peut être créée que quand l’armée par suite d’un conflit militaire s’est effondrée et n’existe plus.
A part en Iran, on n’a jamais vu dans l’histoire une armée concurrencée par une milice . Pour être précis les milices américaines de type “garde nationale” ont une compétence locale stricte et ne sont utilisées qu’en cas d’insurrection.

Ce, sans même évoquer le délire de ceux qui croient que des mercenaires au service de l’étranger veuillent protéger les droits des autochtones, ce dernier argument, dépassant la bêtise, et confinant à la psychiatrie.

Sandra Khawam

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