UN FRONT UNI OU LA MORT. ISSAL SALEH

Aounistes ou Hezb, la bêtise devient une valeur politique.
Hassan Nasr.allah et les voix de leur maître, Mohamad Raad et Naïm Kassem, crient sous tous les toits que tous ceux qui s’opposent au projet iranien au Liban sont manipulés par les Israéliens.
Raad a encore sorti ce lapin de son vieux chapeau pour donner la feuille de route des prochains gouvernements et parlements d’après les résultats du 15 mai 2022, alors que Nasr.allah en a tout une cage (à lapins) sous son turban, et se prépare à des déclarations non moins évocatrices dans les prochaines semaines.
Admettons.
D’autre part, tous les pro-Syro-iraniens, dont évidemment le Hezb@llah, expliquent que seule Israël est responsable des assassinats politiques au Liban depuis 2005. Imaginez-vous que c’est aussi une affirmation télévisée de Jade Ghosn, comme quoi le changement peut attendre…. Cela avait commencé avec la fameuse déclaration du père des guignols présidentiels, Émile Lahoud, qui accusait leur meilleur des ennemis, Israël, d’avoir envoyé un missile sur le convoi de Hariri. Ce n’était pas encore un drône turc qui fait aujourd’hui des merveilles en Ukraine, mais, pour ce qui allait devenir le huit mars, c’était un premier exploit qui a modifié l’histoire du Liban et a retourné le rapport des forces en leur faveur pour 40 ans jusqu’aux dernières élections de 2022.
Ainsi l’assassinat qui aurait consacré la domination des syro-iraniens au Liban aurait été fomenté par Israël. Ainsi Israël travaillerait depuis 2005 contre ses agents au Liban, c’est à dire contre nous-mêmes !
Alors qui est l’allié secret d’Israël ?
Tous les assassinats depuis 2005 seraient l’œuvre de l’ennemi israélien, et tous les assassinats sont en faveur des pro syro-iraniens, et évidement en notre défaveur puisque nous en sommes les victimes, et nous serions les agents d’Israël ?

Un point commun à tous les fascismes et les régimes autoritaires dans le monde est bien la déformation de la réalité évidente : la folie mensongère de Poutine sur les événements en Ukraine est équivalente, toute proportion gardée, à celle de Bachar sur ses crimes massifs de guerre ou encore Bassil sur ses réalisations fictives durant le mandat le plus raté de l’histoire du Liban, ou même sur Aoun sur les grandes réformes en voie de réalisations dans les derniers jours de son mandat qui sont aussi les derniers jours de l’agonie de notre pays, ou enfin des victoires politiques ou économiques ou encore militaires du Hezb@llah et de son pitoyable pendant berriste qui mèneraient le Liban au rang des nations sauvées par leur alignement en garde à vous sur l’axe théocratique du chiisme iranien qui a déjà prouvé sa valeur en Irak, en Syrie, au Yémen et à Gaza.

Le Aounisme est la dernière étape de la chrétienté bafouée, dénaturée, viciée, dévalorisée par sa soumission à un islamisme chiite fascisant.
Après cela, la chrétienté au Liban ne peut que s’en porter mieux, mais pour cela il faudrait que les libanais, chrétiens et sunnites et chiites, finissent par comprendre, à force de malheurs, de scandales et de défaites, qu’il est temps de retrouver le peuple libanais authentique, toutes confessions confondues.
Le mouvement a été amorcé en ce 15 mai 2022.
Mais le chemin est long.
Car le Hezb@llah a plus d’un assassinat dans son turban.
Cela ne s’arrêtera que lorsque Nasr@llah et sa bande de voyous comprendront que la volonté du peuple est plus dangereuse que celle de leurs armes.

Pour toutes ces raisons, je demande solennellement (je ne suis personne, juste un citoyen comme des millions d’autres, mais je demande quand même) à tous ceux qui prétendent combattre dans le camp souverainiste, contre la milice du Hezb@llah, de dépasser leurs vieilles rancœurs, et, puisque chaque parti a pu apprécier sa représentativité par ces dernières élections, de mettre toutes leurs forces dans le vrai combat contre le vrai ennemi, le Hezb@llah.
Aussi je pense que très nombreux sont ceux qui ont relevé l’animosité permanente et répétitive de Sami Gemayel envers les Forces libanaises et aussi l’ambiguïté inquiétante de Selim Sayegh lors de l’entretien de groupe le 16 pu 17 mai avec Marcel Ghanem, lorsque Mr Sayegh a fui les réponses à des questions claires concernant la formation d’un front parlementaire entre les FL, les Kataeb et les nouveaux députés en principe contre la milice iranienne.
Je suis inquiet de constater que Selim Sayegh fut aussi fuyant que Melhem Khalaf sur ce sujet.
Peut-être avait-il la crainte de déplaire à Paula Yakoubian et à Melhem sur ce sujet car les déclarations lors de vidéos de ces deux élus ne laissaient aucun doute quant à leur faiblesse pour Hassan Nasr@llah.
Le parti des Kataeb a le devoir d’être absolument clair sur le sujet de l’union des forces anti-iraniennes, et aussi le devoir de considérer les autres forces souverainistes, non pas comme des concurrents mais comme des associés dans un même front.

Enfin, en ce qui concerne la « feuille de route » que le président sortant promet de nous offrir avant son départ, départ tant attendu par tous les souverainistes et tous les partisans de la neutralité du Liban, nous le remercions en avance pour cet effort gigantesque qu’il promet de faire pour compenser toutes les promesses non tenues de 2016 à 2022, mais nous ne comprenons pas pourquoi cet accès de générosité alors qu’il a lui-même dérapé de toutes les routes empruntées, qu’il a été éjecté par une force centrifuge imparable à chaque tournant qu’il a voulu prendre, cette force ayant pour moteur les conseils d’un Jreyssati qui n’avait mis aucune ceinture de sécurité ou par un Bassil qui a cru qu’il avait obtenu des actions au capital garanti dans le Liban de Nasr@llah, alors que les capitaux des Libanais qu’il prétendait défendre étaient non garantis, à moins de se réinvestir dans le nouveau système bancaire de Qard El Hassan de Hassan Nasr@llah. C’est ce que de mauvaises langues comme la mienne appellent la BANQUE HASSANEIN.

— Nasr@llah a fait exploser le pays dans tout ce qui le composent : HAJAR WA BACHAR, selon le fameux cliché libanais (pierre et peuple).
— Bassil et ses ramasse-miettes ont utilisé la harpe de Néron pour admirer l’incendie et imaginer des plans de reconstruction sous l’emprise iranienne. Néron se croyait un grand artiste. Un glaive dans l’estomac a mis fin à sa carrière de musicien sanguinaire. Bassil se prend pour un grand financier capable de « diriger un pays sans budget » ou d’éclairer 10.452 km2 sans électricité.
— Aoun en chef, n’ayant pu suivre une feuille de route de son vivant, nous propose une feuille de route testamentaire, pour ne pas nous laisser sur l’impression qu’il n’a rien accompli.

Aussi, messieurs Sayegh et S. Gemayel, faites de toute votre énergie et de tout vos cœurs combattifs, une alliance inébranlable avec les FL, Achraf Rifi, les Chamoun, les députés indépendants réellement anti milices, Farés Souaid, tous les groupes et fronts déjà existants et…..afin de pouvoir montrer au Hezb@llah que ses menaces ne peuvent vaincre un peuple uni.
Les Melhem Khalaf, les Paula Yakoubian, les Jade Ghosn, les Charbel Nahas, sont des sympathisants du Hezb@llah comme le dévoilent leurs interviews à chaque fois que la question fatidique est posée : quelle est votre position vis-à-vis des armes illégales ?
Ils bafouillent, regardent à droite puis à gauche puis tombent dans le concubinage nécessaire avec les armes.
Même notre grand Nawaf Salam n’a pu réussir à cet examen : la résistance (du Hezb@llah) est nécessaire.
Pas la liberté ou l’indépendance ou encore la neutralité.
En ce qui concerne Cynthia Zarazir, elle a fortement recommandé le « génocide des syriens, quoi qu’il en coûte ». Je l’ai apéros c’est matin par un post de Roger Bejjani.
On peut faire des erreurs dans son histoire politique. Tout le monde en fait et corrige par la suite.
MAIS dire une phrase pareille avec le mot qui horripile jusqu’à ces jours le monde entier au souvenir des deux principaux Génocides du siècle dernier (Juifs et Arméniens), ne peut être considéré comme une erreur, mais comme une monstruosité qui collera à la peau, certainement bronzée à la température des plages libanaises, de Cynthia Zarazir.
Cette phrase est d’une monstruosité inégalée. Même Poutine s’évertue à rayer le mot Génocide de sa folie ukrainienne.
Erdogan enferme dans des cellules hermétiques tout citoyen turc qui ose prononcer le mot de Génocide.
La Zarazir plonge sa cruauté et son inculture dans les relents de l’histoire de l’humanité la plus sombre.
Et ça s’appelle société civile du changement.

Il y a du travail sérieux à entreprendre, et le plus sérieux est de se focaliser sur le turban du Sayed qui prépare de mauvais coups à venir pour faire taire la voix populaire.

Issal Saleh

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